Principe
Le débit de base est modifié en fonction des résultats des glycémies à jeun ou à distance des repas.
Il faut d’abord normaliser les glycémies à jeun par l’adaptation correcte du débit de base de la nuit avant de modifier le bolus
0,80g/l<Glycémie à jeun < 1,40g/l le débit de base de la nuit est
correcte
Glycémie à jeun inférieure à 0,80g/l le débit de base de la nuit est trop
Fort, il faut le diminuerde 0,2 U/h
Glycémie à jeun supérieure à 1,60g/ le débit de base de la nuit est trop
Faible ,il faut l’augmenter de 0,2 U/h.
L’adaptation des débits de base
Pour adapter le débit de base
Du matin : on regarde les glycémies avant le repas du midi
De l’après-midi : on regarde les glycémies avant le goûter et avant le repas du soir.
De la nuit : on regarde les glycémies de la nuit ou du matin à jeun.
On laisse le même débit de base
Si les glycémies des jours précédent sont situées dans la fourchette :
Ou 0,80 < glycémie à jeun < 1,40
Ou si les glycémies correspondent à un phénomène inhabituel (activité, alimentation)
On augmente le débit de base
Après avoir éliminé les causes transitoires d’hyperglycémie, si les glycémies correspondantes sont situées 2 jours de suite au dessus de la fourchette :
Glycémie à jeun > 1,40 g
L’augmentation est en général de 0,1 à 0,2 U/h. Ceci est affiné en fonction des résultats et du patient.
Principe
le bolus est modifié en fonction des résultats des glycémies 1h30 à 2h après le repas.
Le bolus est effectué immédiatement avant le repas d’analogues rapides (Humalog, Novorapide ou APIDRA)
Le bolus est effectué ¼ avant le repas s’il s’agit d’Insuman rapide ou de Vélosuline.
L’adaptation essentielle est rétroactive, basée sur les glycémies post-prandiales effectuées les jours précédents.
L’adaptation compensatoire, fonction de la glycémie au moment du bolus, et l’adaptation en fonction de l’activité et de l’alimentation se font dans un second temps.
L’adaptation du bolus
A partir d’une glycémie à jeun normalisée par une adaptation correcte du débit de base.
Pour adapter le bolus
Du matin : on regarde les glycémies 1h30 à 2h après le petit déjeuner
Du midi : on regarde les glycémies 1h30 à 2h après le repas de midi
Eventuellement au goûter : on regarde les glycémies 1h30 à 2h après le goûter
Du soir : on regarde les glycémies 1h30 à 2h après du soir ou au coucher
On laisse le même bolus
Si les glycémies correspondantes sont situées dans la fourchette : glycémie post prandiale < 1,60 g
Ou 0,80
Si les glycémies correspondent à un phénomène inhabituel(activité, alimentation)
On augmente le bolus
Si les glycémies correspondantes sont situées 2 jours de suite au dessus de la fourchette: GPP >
L’augmentation est en moyenne de 1à 2 U.
Elle est affinée en fonction des résultats et du patient.
On diminue le bolus
Dés le lendemain, si les glycémies capillaires correspondantes sont situées au dessous de 0.60 g/l :
La diminution est en moyenne de 1 à 2 U. Elle est plus importante lorsque la glycémie est au dessous de 0,60 g/l
L’adaptation compensatoire des bolus voir grille d’adaptation des bolus (protocole pompe)